XXXII e dimanche du temps ordinaire
Dimanche 7 novembre
Suivre le chemin de l’Esprit, un itinéraire d’amour fraternel
Comme une «longue randonnée en haute montagne» : telle est la marche du chrétien à la suite du Christ. Une randonnée «fascinante, a précisé François, l'objectif nous attire, mais requiert beaucoup d'efforts et de ténacité».
Croire en la toute-puissance de Dieu
C’est là qu’intervient l’Esprit Saint, sous la conduite duquel les baptisés sont invités à avancer. L’Esprit nous donne d’en-haut la force pour ne pas nous arrêter devant les difficultés ni les impulsions de l’égoïsme et de l’orgueil que l’Apôtre appelle les «désirs de la chair».
«En suivant ce chemin, le chrétien acquiert une vision positive de la vie», a assuré le Souverain Pontife. Le mal reste présent dans le monde, «mais Dieu est plus fort que nos résistances et plus grand que nos péchés».
Avancer ensemble et non pas seul
Cette marche selon l’Esprit n’est pas individuelle, «elle concerne aussi la communauté dans son ensemble». Les pasteurs en particulier doivent marcher «avec le peuple», a ajouté le Saint-Père. Construire cette communauté est souvent difficile : «les envies, les préjugés, les hypocrisies et les ressentiments continuent à se faire sentir, et le recours à des préceptes rigides peut être une tentation facile, a prévenu le Pape, mais ce faisant, on s'écarterait du chemin de la liberté et, au lieu de monter au sommet, on retournerait en bas».
Dans l’attention à l’autre
Il est donc nécessaire de faire place, sans crainte, «à la grâce et la charité». Saint Paul recommande à chacun d’avoir souci des difficultés des autres, mais en évitant de les juger si nous sommes appelés à les corriger, et en nous souvenant de notre propre fragilité. Autrement dit, agir avec douceur et dans l’humilité. «L'Esprit Saint, en plus de nous faire le don de la douceur, nous invite à la solidarité, à porter les fardeaux des autres», a poursuivi François. Un fardeau qui peut prendre des formes variées : «maladie, manque de travail, solitude, douleur...». Le Pape a également indiqué la prière pour trouver la juste manière d’aider les autres à se corriger, au lieu de les critiquer.
«La règle suprême de la correction fraternelle est l’amour: vouloir le bien de nos frères et sœurs», a résumé l’évêque de Rome au terme de cette catéchèse. Avant de lancer une dernière exhortation pour gravir la montagne du Seigneur: «Marchons joyeusement et patiemment sur ce chemin, en nous laissant guider par l'Esprit Saint».
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
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