IIe Dimanche du temps ordinaire

Dimanche 14 janvier 2024

Alléluia. Alléluia. En Jésus Christ, nous avons reconnu le Messie :
par lui sont venues la grâce et la vérité. Alléluia. (cf. Jn 1, 41.17)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 35-42)

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait,
et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient,
et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait,
et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).

André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

Feuille d'annonces : Dimanche 14 janvier


Convertir la pastorale pour témoigner plutôt que convertir le monde

Le Pape est parti du constat que l’on entend presque toujours dire du mal « de l’aujourd'hui », reconnaissant qu’entre les guerres, changements climatiques, injustices planétaires et migrations, crises de la famille et de l'espérance, les motifs d'inquiétude ne manquent pas.

« L'époque actuelle semble être habitée par une culture qui place l'individu au-dessus de tout et la technologie au centre de tout, avec sa capacité à résoudre de nombreux problèmes et ses gigantesques progrès dans tant de domaines », a relevé le Souverain pontife, estimant que cette culture du progrès technico-individuel conduit à « l'affirmation d'une liberté qui ne veut pas se donner de limites et qui est indifférente à ceux qui restent en arrière ». Selon lui, elle livre ainsi les grandes aspirations humaines à « la logique souvent vorace de l'économie, avec une vision de la vie qui écarte ceux qui ne produisent pas et peine à dépasser l'immanent ».

La première civilisation qui tente d'organiser une société sans Dieu

Le Pape s’inquiète de voir ainsi la première civilisation de l'histoire « qui tente globalement d'organiser une société humaine sans la présence de Dieu », en se concentrant dans d'immenses villes qui restent horizontales, même si elles ont des gratte-ciels vertigineux qu’il compare à Babel. « On y raconte un projet de société où chaque individualité est sacrifiée à l'efficacité de la collectivité. L'humanité parle une seule langue-nous pourrions dire qu'elle a une "pensée unique"- elle est comme enveloppée dans une sorte de sortilège général qui absorbe l'unicité de chacun dans une bulle d'uniformité », a relevé l’évêque de Rome, rappelant que Dieu rétablit les différences, recrée les conditions pour que l'unicité puisse se développer, fait revivre le multiple là où l'idéologie voudrait imposer l'unique.
Le récit de Babel résonne avec l’époque pour François : « Aujourd'hui encore, la cohésion, au lieu de la fraternité et de la paix, est souvent basée sur l'ambition, les nationalismes, l'homologation et les structures technico-économiques qui inculquent la persuasion que Dieu soit insignifiant et inutile : non pas tant parce que l'on cherche plus de savoir, mais surtout pour plus de pouvoir ».

« Une vérité devient crédible si elle est attestée par la vie »

Or, selon le Pape, on ne peut annoncer Jésus qu'en habitant la culture de son temps et en ayant toujours à l'esprit les paroles de l'apôtre Paul sur l'aujourd'hui : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Co 6,2). Le successeur de Pierre n’estime pour cela pas nécessaire « d'opposer à l'aujourd'hui des visions alternatives provenant du passé ». « Il ne suffit pas non plus de réaffirmer des convictions religieuses acquises qui, même si elles sont vraies, deviennent abstraites avec le temps. Une vérité ne devient pas plus crédible parce que l'on élève la voix en la disant, mais parce qu'elle est attestée par la vie », a-t-il assuré.

En effet, le Pape a souhaité rappeler dans sa catéchèse que « le zèle apostolique n'est jamais la simple répétition d'un style acquis, mais le témoignage que l'Évangile est vivant aujourd'hui pour nous ».

Se tenir aux carrefours « de l'aujourd'hui »

Conscients de cela, regardons donc notre époque et notre culture comme un don, a-t-il exhorté. « Elles sont les nôtres et les évangéliser ne signifie pas les juger de loin, ni même se tenir sur un balcon en criant le nom de Jésus, mais descendre dans la rue, aller dans les lieux où les gens vivent, fréquenter les espaces où les gens souffrent, travaillent, étudient et réfléchissent, habiter les carrefours où les êtres humains partagent ce qui a du sens pour leur vie ».

Enfin, le Souverain pontife a souligné la nécessité « de se tenir aux carrefours de l'aujourd'hui », car « les quitter appauvrirait l'Évangile et réduirait l'Église à une secte ». « Les fréquenter, en revanche, nous aide, nous chrétiens, à comprendre de manière renouvelée les raisons de notre espérance, à extraire et à partager du trésor de la foi les choses nouvelles et les choses anciennes », a-t-il conclu, appelant à plus convertir la pastorale « pour qu'elle incarne mieux l'Évangile dans l'aujourd'hui » plutôt que « de vouloir convertir le monde d'aujourd'hui ».

Vatican News

 

 

 

Invitation de l'APIST à participer à l'opération DON DU LIVRE - les 19, 20 et 21 janvier - Espace François - Mitterrand.

Le salon de thé d'Apist servi par les jeunes de l'association se tiendra à l'Espace François - Mitterrand,

samedi 20 janvier de 14h à 18h et dimanche 21 janvier de 14h à 17h. Il sera servi par les jeunes adultes de l'association.

L'association Emmaüs, notre partenaire de ce WE festif qui débutera vendredi à partir de 14h30 jusqu'au dimanche 21 à 17h vous proposera des espaces de détente où vous seront servies boissons chaudes ou jus de fruits accompagnés de douceurs sucrées pour une somme modique.

Nous aurons le plaisir d'accueillir samedi 20 janvier à 15 h Zoé, conteuse de l'association culturelle de Gérardmer "La cabane qui murmure"  avec son spectacle tout public  "Le roi du vent ".

Dimanche 21 janvier, Nahalia Jacquel  animera à partir de 14h le Salon de thé d'Apist . Autodidacte en viole de gambe et autres instruments de musique traditionnelle d'Europe, elle nous enchantera avec des airs de musique dont elle a le secret.

 

 

© Marie-Christine Bertin / Diocèse de Paris

Le dimanche 21 janvier,   c'est le dimanche de la Parole, institué par le Pape François, pour accorder plus de place à la Parole de Dieu dans nos vies.

"Ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ" disait Saint Jérôme, et selon le pape François : "Écouter la parole de Dieu signifie lire et se demander : mais, qu'est-ce que cela dit à mon cœur ? Que me dit Dieu avec cette parole ?"

Pour entrer dans cette démarche, la célébration du samedi 20 janvier à 18h30 s'étirera jusqu'à 20h sous la forme d'une "messe qui prend son temps". Elle fera place, après la proclamation de l'Évangile, à une méditation personnelle guidée, puis à un partage des réflexions de chacun, en petits groupes, l'eucharistie sera suivie d'un verre de l'amitié bien chaud.
Nous vous invitons à venir nombreux, découvrir une autre manière de faire communauté  pendant la messe.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter :
Claude  pour CVX (06 88 59 42 88) ou Francine pour l'ACI (06 62 58 19 38)

Horaires de messes

Dimanche 1 décembre - 10:30 Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié +

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