XXVIe Dimanche du temps ordinaire

Dimanche 1er octobre 2023

Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (20, 1-16)

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
    « Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’
    Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
    Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’
et il n’y alla pas.
    Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »

Jésus leur dit :
" Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
    Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. "


Pour le Pape, Marseille a permis un regard humain sur la Méditerranée

«La Méditerranée est un berceau de civilisation, et un berceau, c'est pour la vie! On ne peut pas permettre qu'elle devienne un tombeau, encore moins une zone de conflit. La mer Méditerranée est ce qui s'oppose le plus au choc des civilisations, à la guerre, à la traite des êtres humains», a d’emblée assuré le Souverain pontife, évoquant les liens entre trois continents que cette mer permet, aussi entre «les personnes et les cultures, les peuples et les langues, les philosophies et les religions». Une mer «périlleuse», mais recelant «des trésors de vie, ses vagues et ses vents portant des navires de toutes sortes».

Un lieu de rencontre et non d'affrontement, de vie et non de mort, a résumé le Pape, insistant sur la dimension spirituelle originelle et fondatrice: «Depuis sa rive orientale, il y a deux mille ans, l'Évangile de Jésus-Christ a entrepris de proclamer à tous les peuples que nous sommes les enfants d'un seul Père qui est aux cieux et que nous sommes appelés à vivre en frères et sœurs; que l'amour de Dieu est plus grand que nos égoïsmes et nos replis, et qu'avec l'aide de sa miséricorde, une coexistence humaine est possible». Cela ne se fait pas par magie et n'est pas acquis une fois pour toutes, a reconnu François, appelant chaque génération à œuvrer en ce sens «en lisant les signes des temps qu’elle vit». (...)


Le Pape a ensuite abordé les premiers fruits immédiats de la rencontre marseillaise: selon lui, en est sorti «un regard sur la Méditerranée simplement humain, ni idéologique, ni stratégique, ni politiquement correct, ni instrumental, non, humain, c'est-à-dire capable de tout rapporter à la valeur première de la personne humaine et à sa dignité inviolable». Et en même temps, est apparu un regard d'espérance, a noté le Saint-Père. «C'est toujours surprenant: quand on écoute des témoins qui ont vécu des situations inhumaines ou qui les ont partagées, et que c'est d'eux que l'on reçoit une "profession d'espérance".»
L’espérance doit s’organiser et se concrétiser
Cette espérance ne peut et ne doit pas "se volatiliser", a affirmé le Pape, souhaitant au contraire, qu'elle s'organise, se concrétise dans des actions à long, moyen et court terme. «Pour que les personnes, en toute dignité, puissent choisir d'émigrer ou de ne pas émigrer», en écho au thème du message de la Journée du migrant et du réfugié 2023. «La Méditerranée doit être un message d’espérance», a insisté le Pape, indiquant quelques moyens pour la retrouver.

Redonner de l'espérance aux jeunes Européens en particulier apparait prioritaire pour le Pape, qui s'interroge «Comment accueillir les autres si nous n'avons pas nous-mêmes un horizon ouvert sur l'avenir? Comment des jeunes sans espérance, enfermés dans leur vie privatisée, préoccupés par la gestion de leur précarité, peuvent-ils s'ouvrir à la rencontre et au partage? Nos sociétés malades de l'individualisme, du consumérisme et de l'évasion vide ont besoin de s'ouvrir, d'oxygéner leurs âmes et leurs esprits pour pouvoir lire la crise comme une opportunité et l'affronter positivement».
“Comment accueillir les autres si nous n'avons pas nous-mêmes un horizon ouvert sur l'avenir?” (...)
                                                                                                      Delphine Allaire – Cité du Vatican

Pour télécharger la feuille d'annonces : Dimanche 1er octobre

 

 


 

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